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Pensées d’Allan KARDEC
(France 1804 –1869)
La limite du travail. Repos
L'homme a-t-il droit au repos dans sa vieillesse ? Quelle ressource a le vieillard qui a besoin de travailler, et qui ne le peut pas ? Question 685 du Livre des Esprits
« Ce n'est pas tout de dire à l'homme qu'il doit travailler, il faut encore que celui qui attend son existence de son labeur, trouve à s'occuper, et c'est ce qui n'a pas toujours lieu. Quand la suspension du travail se généralise, elle prend les proportions d'un fléau comme la disette. La science économique cherche le remède dans l'équilibre entre la production et la consommation ; mais cet équilibre, à supposer qu'il soit possible, aura toujours des intermittences, et pendant ces intervalles, le travailleur n'en doit pas moins vivre..
Il est un élément qu'on n'a pas assez fait entrer dans la balance, et sans lequel la science économique n'est qu'une théorie : c'est l'éducation ; non pas l'éducation intellectuelle, mais l'éducation morale ; non pas encore l'éducation morale par les livres, mais celle qui consiste dans l'art de former les caractères, celle qui donne des habitudes ; car l'éducation est l'ensemble des habitudes acquises.
Quand on songe à la masse d'individus jetés chaque jour dans le torrent de la population, sans principe, sans frein et livrés à leurs propres instincts, doit-on s'étonner des conséquences désastreuses qui en résultent ? Quand cet art sera connu, compris et pratiqué, l'homme apportera dans le monde des habitudes d'ordre et de prévoyance pour lui-même et les siens, de respect pour ce qui est respectable, habitudes qui lui permettront de traverser moins péniblement les mauvais jours inévitables. Le désordre et l'imprévoyance sont deux plaies qu'une éducation bien entendue peut seule guérir ; là est le point de départ, l'élément réel du bien-être, le gage de la sécurité de tous. »
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« MĂŞme aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi Ă©tions Ă bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanitĂ© chez un des gardiens, pendant une seconde peut-ĂŞtre, mais cela suffisait Ă me rassurer et Ă me permettre de continuer. La bontĂ© de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais Ă©teindre.
»
Nelson MANDELA (Combattant de la Liberté et ex-Président de l’Afrique du Sud)